
Cinq jours à Florence et Lucques
Depuis que j’ai visité Rome en 2005, je dis toujours que, pour moi, c’est la plus belle ville du monde et très souvent les gens me demandent si je suis déjà allée à Florence, quand je leur réponds non, ils me disent généralement que je changerai d’avis le jour où j’irai à Florence. Il est donc temps de découvrir ça!!!
Florence est la capitale de la Toscane, ville d’art par excellence, c’est un véritable musée à ciel ouvert, le berceau de la renaissance italienne et classée au patrimoine de l’UNESCO en 1982.
Fondée le long de l’Arno en 59 av. J.-C. pendant l’époque romaine, Florence ne prend véritablement de l’importance qu’au XIIe siècle. Durant le Moyen Âge, elle est en lutte avec plusieurs cités voisines pour prendre le contrôle de la Toscane : Sienne, Pise, Arezzo… pour n’en citer que quelques-unes. Mais elle doit également lutter en interne, crise politique, famines, épidémies, émeutes… viennent rythmer la vie des Florentins jusqu’à l’émergence d’une famille de banquier, les Médicis qui prennent le pouvoir en 1434. Cette famille régna en maitre sur Florence, l’Italie et même l’Europe. Elle donna 3 papes et 2 reines de France.
C’est sous le gouvernement de Cosme l’Ancien (1434-1464) et Laurent le Magnifique de 1469 à 1492 que Florence connait son apogée, grands mécènes, protecteurs des arts, c’est à eux que l’on doit la plupart des monuments que l’on visite aujourd’hui à Florence. En 1555, elle bat finalement Sienne et devient la capitale du grand duché de Toscane.
Les Medicis l’a gouverneront jusqu’en 1737, date à laquelle meurt le dernier héritier mâle de la famille. La dernière héritière féminine meurt en 1743 et lègue le trésor familial à l’état toscan à la condition qu’il ne quitte jamais Florence et que la collection des Médicis soit mise à la disposition du public.
Florence devient tour à tour Autrichienne, puis Française, puis de nouveau Autrichienne avant de rejoindre en 1861 le Nouveau Royaume d’Italie. Florence en devient même la Capitale pendant 6 ans de 1865 à 1871.
Comme nombre de villes en Italie, il n’est en général pas possible de se rendre en voiture dans le centre historique, ce qui est bien sûr le cas à Florence. Si votre hôtel à un parking, on peut avoir une exemption. Mon hôtel n’en avait pas, mais avait un accord avec un parking tout proche, par contre le prix est exorbitant, 33 euros par jour. Il y a des parkings moins chers plus éloignés de centre, mais c’était vraiment pratique, je me suis donc garé là. Le temps de garer la voiture, faire mon check-in… il est déjà 17h30 quand je suis prête à partir explorer la ville et comme le coucher du soleil approche, je décide de partir vers la Piazzale Michelangiolo, une grande esplanade depuis laquelle on a une magnifique vue sur la ville. Il y a un monde fou, difficile de trouver une petite place pour se faufiler et prendre des photos, mais j’ai quand même réussi. Je suis restée plus d’une heure sur la place à regarder le coucher du soleil et à voir la nuit tomber sur la ville. Je redescends ensuite vers le centre historique pour diner, je mange dans une petite trattoria, dont je n’ai pas retenu le nom, de délicieuses pâtes aux truffes. Avec ce voyage je découvre que je raffole de la truffe.





Tranquillement je retourne vers mon hôtel, il y a un monde fou dans les rues, même en soirée, des musiciens de rues mettent de l’ambiance, c’est vraiment magique.
Première journée : Le Duomo et le quartier médiéval
Ma première journée est consacrée en grande partie à la Cathédrale Santa Maria del Fiore, le Duomo. C’est l’emblème de Florence avec sa coupole monumentale, une vraie prouesse technique et esthétique. Construite entre 1296 et 1436, elle a été commandée pour symboliser la supériorité de Florence. De nombreux architectes se sont succédé, Arnolfo di Cambio, Giotto… pour ne citer qu’eux et bien sûr Filippo Brunelleschi qui réalisa le dôme en 1420 et 1436. La magnifique façade en marbre blanc, vert et rose date du XIXe siècle, la première façade ayant était détruite au XVIe siècle, est magnifique et dans un style florentin roman très similaire à celle de Sienne.
La visite de la Cathédrale est gratuite, mais le reste du complexe est payant et il vaut mieux réserver. En temps normal, il faut réserver plusieurs jours, voir semaine à l’avance, mais en septembre 2021, les touristes, quoique plus nombreux qu’en 2020 sont encore moins nombreux qu’avant la pandémie et j’ai pu réserver la veille sans soucis.
J’ai d’abord décidé de visiter les terrasses, moins haute que la coupole, elles permettent d’avoir une belle vue sur la ville et d’approcher un peu de la coupole. J’avais réservé pour 10h15 et la visite dure environ 45 minutes et il faut monter une centaine de marches.









J’ai ensuite réservé à 11h30 la visite du musée et du baptistère. Le musée rassemble les nombreuses oeuvres de la cathédrale qui ont été déplacées ici. Il faut environ 1h30 pour visiter le musée tranquillement. J’enchaine ensuite avec la visite du baptistère, la construction actuelle date du XIe siècle et ce qui attire particulièrement l’oeil ce sont ces magnifiques portes en bronze et or qui racontent l’histoire de l’humanité et de la rédemption. L’intérieur est éblouissant avec son plafond en mosaïques de style byzantin.




Finalement j’ai terminé par visiter la Cathédrale elle-même et j’ai était déçu, je m’attendais à retrouver un peu le même style que celle de Sienne, mais alors pas du tout, c’est très sobre et en plus on ne peut pas accéder au choeur et il n’est donc pas possible de voir entièrement les peintures de la coupole. Une grande partie des oeuvres ont été retirées et sont maintenant exposées dans le musée.







L’après-midi étant déjà bien avancée je décide de prendre un sandwich chez I due Fratellini, une adresse réputée et je pars me balader dans le coeur médiéval de la ville avec ses palais, ses logis, la maison de Dante… Comme dit plus haut, un vrai musée à ciel ouvert.





Je repasse vite fait à l’hôtel avant de repartir vers 17h30, j’ai réservé au B-Roof American Bar, le rooftop du Grand hôtel Baglioni. Ils proposent une formule à l’heure du coucher du soleil avec un verre, un apéro, un primer plat et un dessert, le tout avec vue bien sûr et pour 28€. C’est assez sympa, par contre je suis partie assez rapidement dès la fin de mon diner, le vent s’était levé et il commençait à faire froid.






Deuxième journée : Le quartier Oltrarno
Pour ma deuxième journée à Florence, je me rends au sud de l’Arno dans le quartier Oltrarno pour visiter le Palais Pitti et les jardins Boboli. Depuis mon hôtel, il faut environ une vingtaine de minutes de marches afin de rejoindre le Palazzo Pitti, mais j’ai pris mon temps, fait des petits détours, exploré quelques magasins et bien sûr traversé l’Arno par son pont le plus connu, le Ponte Vecchio.
Il y a un pont à cet endroit depuis 120 apr. J.-C., mais la construction actuelle date de 1345. C’est le pont le plus ancien de la ville, le plus touristique et il est à la fois pont piéton et galerie marchande. Au début, les échoppes étaient occupées par des tanneurs, des bouchers et des poissonniers, mais au XVIe siècle le Grand-duc Médicis ordonna à la corporation des joailliers et orfèvres de s’y installer, ils étaient incommodés par les odeurs fétides, et aujourd’hui c’est toujours le cas. En 1565, Giorgio Vasari construit un corridor qui permet aux Médicis de passer sans danger et sans escorte du Palazzo Vecchio, de la Galerie des Offices au Palazzo Pitti.




Petite anecdote, en août 1944 lors de la retraite des Allemands, c’est le seul pont de Florence qui échappa à la destruction, il était heureusement trop étroit pour laisser passer les chars.
En fin de matinée je rejoins le Palais Pitti et les jardins Boboli, je commence ma visite par ces derniers, le Palais Pitti n’est pas encore ouvert. Créé en 1550, sur la colline derrière le Palazzo Pitti par Niccolò Pericoli (Tribolo) à la demande de Cosme 1er, ces jardins sont exemple de jardins à l’italienne. On pourrait passer des heures à flâner dans ces jardins, au milieu des fontaines et statues. On y trouve également de belles vues sur Florence. Au fil des siècles, ces jardins ont abrité les promenades et les somptueuses fêtes des Médicis.







Le Palais Pitti est le plus grand palais de la ville, construit au XVe siècle par la famille Pitti, des banquiers florentins rivaux des Médicis. Quelques années plus tard, ruinés ils ne terminent jamais les travaux jusqu’à ce que le palais soit vendu aux Médicis en 1549. Les travaux sont repris par Giorgio Vasari qui l’agrandit et qui en profite pour construite le le corridor qui mène au Palazzo Vecchio, siège du gouvernement. D’abord résidence secondaire qui servait à loger les invités prestigieux et à organiser des fêtes, il devient la résidence principale des Médicis à la toute fin du XVIe siècle. Dès lors, il abritera la collection d’art des Médicis que l’on retrouve toujours aujourd’hui, avec des oeuvres du Titien, de Raphaël ou encore de Rubens, ce qui en fait l’une des plus riches pinacothèques du monde.



Je quitte le Palais Pitti en milieu d’après-midi, n’ayant rien de spécial de prévu pour la suite de l’après-midi, je flâne tranquillement dans les rues de Florence, je repasse devant le Duomo puis je rentre à l’hôtel pour une petite pause avant de repartir pour le coucher du soleil que je vais voir le long de l’Arno avec vue sur le Ponte Vecchio. Pour le diner je découvre un très bon restaurant que j’avais repéré sur un blog, l’Osteria Cipolla Rossa, un délice et pour un prix très raisonnable.











Petite anecdote du jour : Comment dire… il y a des jours comme ça où rien ne va, cette journée-là, c’était ça :
- Je me suis réveillée avec un torticolis
- J’ai oublié ma gourde
- Le Palais Pitti n’ouvrait qu’à 13h30
- À 13h30 alors que je terminais de visiter les jardins, je me suis rendu compte qu’il y avait une heure sur mon billet pour le palais Pitti, je me rends donc au guichet pour demander si je peux entrer plus tard pour avoir le temps d’acheter à boire et me reposer un peu, car j’étais debout depuis plus de 4h, mais la dame n’a rien compris, elle ne parlait pas anglais et alors que je tentais de lui expliquer, elle a déchiré mon ticket, je n’avais plus le choix d’entrer.
- Finalement 2h plus tard, je quitte le palais et je cherche un endroit pour manger une glace tout en m’asseyant et buvant un verre. Et bien c’est hyper compliqué, les glaces il faut les emporter!!! Croyant trouver un endroit, je prends ma glace et là, on me refuse la terrasse!!! Grrr, ce n’est pas ma journée!!!
Heureusement, cela s’est amélioré en soirée avec les belles couleurs du coucher du soleil et un bon restaurant.
Troisième journée : La Galerie des Offices et le Palais Vecchio
Troisième jour à Florence, aujourd’hui j’ai prévu de visiter la Galleria degli Uffizi (Galeries des Offices), l’un des plus riches musées du monde qui possède l’une des plus importantes collections d’art de la Renaissance du monde. Construite à partir de 1560 par Giorgio Vasari sous l’ordre de Cosme 1er afin d’accueillir les bureaux administratifs des Médicis. C’est l’un des plus beaux exemples d’architecture maniériste italienne. Dès 1574, sa fonction administrative change, le 2e étage est convertie en promenade décorée de peintures et statues issues des collections des Médicis. À la mort de la dernière descendante des Médicis en 1743, Anna Maria Lodovica, la collection est léguée à la Toscane à la condition qu’elle reste à Florence et qu’elle soit mise à la disposition du public. Le Grand-duc Léopold 1er transforme les offices en musée, il fait d’abord cataloguer et réorganiser la collection avant d’ouvrir le musée au public en 1765. Même pendant la brève époque napoléonienne, la totalité des oeuvres des offices resta sur place, à l’exception de la Vénus des Médicis qui fut transportée au Louvre, mais qui revint ici sous la restauration. En mai 1993 un attentat détruisit et endommagea près de 200 oeuvres du musée.
La galerie des offices est souvent surchargée et il vaut mieux réserver, mais ça n’empêche pas d’avoir quand même de la queue à faire, d’abord pour récupérer son ticket, puis pour entrer dans le musée. Au total, il m’a fallu faire une heure de queue afin d’entrer dans le musée.
La visite commence au 2e étage avec les peintres principalement toscans du XIIIe au XVe siècle puis continue au 1er étage avec les artistes italiens et étrangers du XVIe et XVIIe siècles. On y retrouve les plus grands peintres italiens comme Sandro Botticelli avec sûrement l’œuvre la plus célèbre des Offices : La Naissance de Vénus, mais aussi plusieurs œuvres de Léonard de Vinci, Raphaël, Tintoret ou encore Michel-Ange.




Il m’a fallu près de 4h pour visiter le musée et je suis bien contente d’avoir pris l’audioguide, je ne suis pas une pro de la peinture et je n’aurais jamais remarqué certains détails sans la présence de l’audioguide.





En sortant du musée, je me renseigne pour visiter le Palazzo Vecchio et j’ai de la chance une visite guidée en anglais est prévue 1h30 plus tard et il reste de la place. Ça me donne le temps de déjeuner et d’explorer la Piazza della Signoria. Pour le déjeuner, j’ai pris un restaurant sur la place, ce n’était pas la meilleure idée, ce n’était pas mauvais, mais pas non plus exceptionnel, mais c’était pratique, il fallait que je reste dans le coin.
La Piazza della Signoria est le centre névralgique de la ville. C’est autour de la fontaine de Neptune que se base le coeur de Florence, vrai musée à ciel ouvert, on y trouve de superbes statues dont une copie du David de Michel-Ange, l’original étant à la Galleria dell’Accademia, ou encore la loggia del Lanzi qui abrite elle aussi des sculptures et bien sûr le Palazzo Vecchio.
Afin de montrer la supériorité de la République florentine, la ville de Florence décide de construire au XIIIe siècle un palais qui devra accueillir le gouvernement. Elle confie la tâche à Arnolfo di Cambio et le Palazzo Vecchio est construit entre 1299 et 1314. Le Palazzo Vecchio devient la résidence des Médicis avec Cosme Ier qui le restaure et le restructure au XVIe siècle. D’abord nommé Palazzo della Signoria, il prend le nom de Palazzo Vecchio lorsque les Médicis prennent résidence au Palazzo Pitti et il redevient alors le siège du gouvernement. Il abrite aujourd’hui le conseil municipal.
Le rez-de-chaussée, libre d’accès s’ouvre sur une superbe cour intérieure décorée par Vasari. En ce qui concerne la visite guidée, nous sommes chanceux, à part un couple d’Anglais, il n’y a que des francophones, la guide décide donc de jongler entre le français et l’anglais. Le clou du spectacle, à ne surtout pas manquer est le magnifique Salone dei Cinquecento, construite en 1495 c’est une salle gigantesque qui fait 23m de large, 52m de long et 18m de haut et qui accueillait le très nombreux Grand Conseil. Elle est décorée par d’immenses fresques représentant les victoires de Florence sur Sienne et Pise et peinte par Vasari, quand au plafond, il est composé de 24 panneaux dorés à la feuille et représentant les importants épisodes de la vie de Cosme 1er.







Beaucoup des pièces que l’on visite ont été décorées par Giorgio Vasari, mais j’ai particulièrement aimé la salle des cartes. Elle doit son nom aux 53 cartes peintes sur les portes des armoires par Ignazio Danti et Stefano Buonsignori. C’est d’ailleurs un vibrant témoignage de l’état des connaissances du monde au XVIe siècle. Pour la petite histoire, une des portes cache un passage secret menant à une terrasse et à la loge de Bianca Cappello, la femme de François de Médicis. De cette salle, elle pouvait voir, sans être vue, ce qui se passait dans le Salone dei Cinquecento.




En sortant de la visite, le soleil commençait à se coucher, je suis donc retourné le voir du côté du Ponte Vecchio qui était tout proche, une bonne façon de finir la journée.



Quatrième journée : Santa Maria Novella et Santa Croce
Dernière journée à Florence et pas la plus réussie. J’avais prévu de visiter quelques églises, mais c’était sans compter les messes, et oui choisir un dimanche pour visiter les églises n’est absolument pas la meilleure idée que j’ai eue.
De plus, la chapelle des Médicis était fermée, dans mon guide ça indiqué que c’était fermé le 2e et 4e dimanche du mois et finalement c’était l’inverse, vraiment pas de chance.
J’ai donc pris la direction de Santa Maria Novella, mais quand je suis arrivée la messe était en cours il a donc fallu patienter afin de pouvoir visiter l’église et le cloitre. Heureusement, il y avait un petit marché sur la place à côté de l’église, l’occasion de flâner un peu. L’entrée est de 7,5€ est permet de visiter l’église et le cloitre. Commencée en 1279, elle ne fut achevée qu’en 1360 et sa façade ne fut vraiment achevée qu’au milieu du XVI siècle.




Dans l’après-midi, je déambule tranquillement dans la ville et je rejoins en milieu d’après-midi Santa Croce. Il y a du monde pour entrer, pas loin d’une heure de queue, mais la visite vaut le coup. En plus d’être l’une des églises où sont enterrés quelques-uns des plus grands personnages de Florence, on y trouve au moment de mon passage une expo sur Dante Alighieri, mort à 15 jours près 700 ans auparavant. Encore, une bien belle église et le genre de son et lumière sur l’enfer de Dante exposé dans la Capella dei Pazzi était très intéressant et captivant, j’aurais pu y rester des heures.







Les visites de la journée s’achèvent ici, le temps est un peu gris en cette fin de journée donc pas de coucher de soleil ce soir-là. Je termine la journée par un bon resto, le Konnubio dans la Via dei Conti, quoique la salle de gauche soit un peu bruyante, en même temps il y avait 2 tables de 8. Mais j’en ai fait la réflexion en partant et le restaurant m’a fait un rabais, le geste est sympa.
Cinquième journée : de Florence à Lucques (85km)
Après la déception de la visite de l’intérieur du duomo, je décide de monter au sommet de la coupole, j’ai pu réserver pour 8h15. C’est une visite d’environ 45 minutes qui permet d’approcher au plus près de la superbe fresque représentant le Jugement Dernier et peinte par Giorgio Vasari de 1572 à 1574, date de sa mort et continuée ensuite jusqu’en 1579 par Frederico Zuccari. Cette visite permet également de rejoindre le toit de la coupole par un passage entre la structure interne et externe du dôme et de jouir d’un panorama exceptionnel sur Florence et ses environs.






Il est alors temps de redescendre et de boucler les valises, récupérer la voiture et finalement quitter Florence afin de rejoindre la dernière destination de ce voyage : Lucques à 85km.
Malheureusement le temps s’est dégradé et c’est entre les gouttes que j’ai visité cette ville. Entourée de remparts, cette ville mélange un style gothique et renaissance. D’abord colonie romaine, Lucques s’enrichît pendant le Moyen Âge grâce au commerce de la soie et à sa position stratégique sur le tracé de la Via Francigena. Mais durant le XIVe siècle, la prospérité n’est plus au rendez-vous et la ville passe sous la domination de Pise, tout en gardant une certaine autonomie.











Je me balade dans la ville, passe devant plusieurs églises, visite le Duomo et passe de place en place, une visite calme, avec un peu de shopping, mon dernier jour en Italie, je souhaite ramener quelques souvenirs, surtout de l’épicerie.
En soirée, je dine au restaurant et la pluie redouble et après 15 minutes d’attente je décide quand même de rentrer et c’est donc trempée que j’arrive à mon Bed&Breakfast.



Et voilà, mon voyage en Italie se termine ici. Il me faut faire encore deux jours de route avant de rentrer chez moi.
Pour plus de photos de Florence et Lucques, c’est ici.