Deux semaines à Tromsø et dans les îles Lofoten en hiver

Deux semaines à Tromsø et dans les îles Lofoten en hiver

Fin janvier, début février 2022 j’ai passé 2 semaines en Norvège, une semaine à Tromsø et une semaine dans les Lofoten. Contrairement à mon habitude, c’était un voyage organisé, donc avec d’autres personnes, mais, c’était un concept un peu particulier, un voyage photo en petit groupe, le but était d’aller photographier les plus beaux endroits, aux meilleures heures, avec l’aide d’un photographe professionnel. J’adore le concept et ça permet de bien progresser en photo.

Il a fait superbe à Tromsø et j’ai ramené pas mal de belles photos, aussi bien en journée que pour les nuits avec des aurores boréales fabuleuses. Pour ce qui est des Lofoten, le temps n’était vraiment pas top, tempête de neige et de pluie et très peu de soleil et ce n’était donc pas terrible pour les aurores boréales.

À cette période de l’année, les journées sont assez courtes, surtout à Tromsø où la première journée le soleil s’est levé à 9h41 et s’est couché à 14h13, mais ça augmente assez rapidement et à la fin de la semaine, nous avions déjà gagné un peu plus d’une heure. En ce qui concerne les Lofoten, un peu plus au sud et une semaine plus tard, nous avions déjà 6h30 de jour en arrivant et une heure de plus en repartant. C’est vrai que des journées si courtes, ne permettent pas de visiter de nombreux endroits, mais l’avantage c’est que la lumière du soleil est superbe, on est presque en heure dorée toute la journée (pour Tromsø).

Première journée : de Paris à Tromsø

Cette première journée est principalement consacrée au transport, d’abord un TGV pour Roissy, puis un vol vers Tromsø avec une correspondance à Copenhague et j’arrive donc alors qu’il fait déjà nuit à Tromsø. Je ne suis pas sur le même vol que les autres personnes du groupe parce que j’enchaine avec un deuxième voyage aux îles Lofoten et Thibaut, le guide photographe m’a récupéré seul à l’aéroport, ce n’est donc qu’au dîner que je rencontre les autres participants.

Nous faisons une petite tentative pour aller voir les aurores boréales, mais le ciel ne se dégage pas ce soir-là, nous ne verrons rien.

Deuxième journée : Tromsø

Pour cette première journée de visite, nous avons pris la direction de l’île de Kvaløya à l’ouest de Tromsø. C’est la cinquième plus grosse île de Norvège (en excluant le Svalbard), il y a plusieurs secteurs à voir sur cette île, qui est un incontournable quand on vient visiter Tromsø. Nous prenons la route vers Grotfjord et faisons plusieurs arrêts photos le long de la route qui longe la côte est et nord de l’île, notamment le long de Kaldfjorden.

Vers 12h30, alors que nous arrivons à la plage de Grotfjord, le temps se gâte un peu, il se met à neiger et nous ne voyons plus grand-chose du paysage, nous en profitons pour déjeuner dans la voiture. Les journées sont courtes, il faut minimiser les temps pour déjeuner, ce sera donc sandwich tous les jours.

Nous continuons un petit peu vers Tromvik pour un dernier point de vue sur un fjord avant de prendre la route du retour. Il y aura bien un dernier arrêt pour l’heure bleu, mais j’ai les pieds tellement gelés que je n’y vais pas et je reste dans le mini bus. Pour ce voyage, j’ai pris mes chaussures de rando d’hiver, elles étaient parfaites pour mon voyage en Islande en 2019, mais il y a plus de neige en Norvège et comme je n’ai pas arrêté de m’enfoncer profondément dans la neige, elle est rentrée dans mes chaussures. Mes grosses bottes d’hiver que j’utilisais au Canada me manquent.

Finalement, nous dînons assez tôt, vers 18h30, afin de pouvoir profiter de la soirée pour aller voir les aurores boréales. Ce soir-là, c’est bon, les aurores sont-là. Nous, nous arrêtons sur la route près de Seljelvnes, à une heure au sud-est de Tromsø, le long du Balsfjorden. D’après, certain des autres participants qui ont déjà vu des aurores, c’est une petite soirée, mais pour ma part, je trouve ça formidable, je n’en avais jamais vu, si on excepte les quelques minutes où j’ai pu voir des aurores en Islande en 2019.

Troisième journée : Tromsø

Aujourd’hui, retour sur l’île de Kvaløya, mais avant ça, petit arrêt sur le pont de Sandnessund qui relie Tromsø à Kvaløya pour une belle vue sur le détroit de Sandnes et le premier quartier de la lune. Il est 9h, le soleil n’est pas encore levé, mais il fait déjà clair et la lune se reflète dans le détroit.

Vers 10h, nous arrivons à Ersfjord, l’un des plus beaux fjords de la région. Le sol est bien glacé et il faut sortir les crampons, surtout si l’on veut s’approcher de l’eau. Le fjord est en partie gelé, ce qui rend super bien, sur les photos, surtout lorsque le soleil commence à éclairer les montagnes qui bordent le fjord.

Puis, nous reprenons la route vers le sud-ouest de l’île de Kvaløya, quelques arrêts sur les bords de la route agrémentent notre journée.

Pour la petite histoire, lors d’un de ses arrêts photos, je m’enfonce comme d’habitude dans la neige jusqu’aux cuisses, je suis obligé d’enlever mon sac à dos du dos pour me sortir de ce trou et alors que je suis enfin debout, je remets mon sac dans le dos et là, patatras, je tombe à la renverse, emmenée par mon sac, un bon fou rire en perspective. Heureusement, le ridicule ne tue pas!!!

Nous longeons un fjord, avant d’atteindre vers 12h30 Sommarøy, un petit archipel qui se trouve au sud-ouest de l’île de Kvaløya. C’est un petit paradis nordique, des plages de sable blanc, des eaux cristallines et des montagnes enneigées. Nous faisons d’abord un premier arrêt photo, juste avant le pont qui mène à Sommarøy. L’endroit est très sympa, il fait superbe et il n’y a pas de vent, c’est donc un endroit idéal pour sortir le drone. Nous arrivons ensuite sur l’île où nous déjeunons nos sandwichs avant de profiter de la fin de journée et de l’heure dorée à Sommarøy.

Au retour, petit arrêt le long de Nordfjorden (enfin, je pense), pour quelques photos à l’heure bleue, puis nous retournons à Tromsø pour un petit repos avant de nous retrouver comme la veille pour un dîner de bonne heure.

Il est alors temps de nous remettre en route afin d’aller voir des aurores boréales, le temps est dégagé, les chiffres sont bons, la soirée s’annonce bonne. Nous partons dans les terres, au bout de Ullsfjorden, près du village de Sjøvassbotn à environ une heure de route de Tromsø. Moins de 30 minutes après notre arrivée, les aurores commencent à arriver et pendant environ 2h, c’est un spectacle superbe, le ciel s’illumine, c’est magique!!!

Quatrième journée : Tromsø

C’est une journée plutôt calme, il ne fait pas beau donc nous restons à Tromsø, afin de visiter la ville. Tromsø, surnommée Nordens Paris (le Paris du nord), compte environ 75 000 habitants, c’est la ville de plus de 50 000 habitants la plus au nord du monde. La ville se trouve sur une île à environ 300km au nord du cercle polaire. La ville est très agréable, il n’y a pas de gratte-ciel et les plus hauts bâtiments dans le centre-ville ne dépassent pas les 7-8 étages. J’ai beaucoup aimé m’y balader, voir sa bibliothèque, ses jolies maisons en bois, son port…

Le midi, nous déjeunons chez un poissonnier, ils ont quelques tables et préparent de délicieux repas avec leurs produits. Dans l’après-midi, nous avons un quartier libre et j’en profite pour aller acheter des bottes un peu plus haute et chaude. Tromsø est la mecque de l’outdoor, et il y a tout ce qu’il faut pour s’équiper.

Finalement, comme d’habitude, nous dînons assez tôt pour ensuite partir en excursion aurores boréales, cette fois, nous partons vers Kvaløya, sur un point de vue sur les hauteurs de Ersfjord. Ce n’est pas une grande soirée par rapport à la veille, il y a des nuages, mais nous voyons quand même quelques aurores boréales, la soirée est donc bonne.

Cinquième journée : Tromsø

Aujourd’hui, c’est une journée de dingue!!! Nous repartons vers Kvaløya, mais lorsque nous passons par Kvaløysletta, juste à la sortie de Tromsø par le pont Sandnessund, nous voyons des élans au bord de la route, un arrêt s’impose. Nous découvrons 3 femelles et un jeune élan, quel spectacle!!! 

Alors que nous retournons vers le minibus, le ciel commence à se colorer et ça devient superbe, nous sortons donc le reste du matériel photo pour photographier pendant presque une heure la superbe luminosité dans le détroit de Sandnes et le Balsfjorden.

Avec ces arrêts non prévus, la journée est déjà bien avancée et nous filons rapidement vers l’ouest de l’île et un peu avant Tromvik, nous nous arrêtons au bord de la mer pour prendre quelques photos en pause longue, l’endroit s’y prête bien.

Et finalement, nous terminons la journée à un beau point de vue pour l’heure dorée. Sur la route entre Tromvik et Rekvik, on trouve le départ de la randonnée pour le Brosmortinden, le sentier pour le sommet n’est pas balisé en hiver, mais il n’y a pas besoin de faire toute la randonnée pour avoir de beaux points de vue, et en seulement 10-15 minutes de marches dans la neige, on arrive à une superbe vue sur les îles et montagnes environnantes et ce jour-là, la luminosité était fabuleuse.

La pause en fin d’après-midi, est cette fois un peu plus courte puisque nous dînons en route à Nordkjosbotn avant de nous rendre sur les rives du fjord Lyngen, nous y restons environ 15-30 minutes, mais les nuages commencent à envahir le ciel et Thibaut, nous propose de pousser jusqu’à la Finlande à environ 40 minutes de route, le ciel y est plus dégagé. Quelques mètres après la frontière, on trouve un endroit sympa pour voir les aurores boréales, et d’ailleurs, elles sont présentes dès notre arrivée. Nous y restons environ 30 minutes, mais bien vite les nuages envahissent le ciel. Il est alors temps de rentrer surtout que la route est longue pour rentrer (2h30) et il est presque minuit, enfin c’est ce que nous pensons!!! Nos téléphones sont passés à l’heure de la Finlande, nous le remarquons lors du retour.

Finalement, sur la route, alors que le ciel est de nouveau dégagé, les aurores commencent à être plutôt intense, ne trouvant pas vraiment de beaux endroits pour s’arrêter, Thibaut décide de tous simplement s’arrêter sur le bord de la route entre Oteren et Øvergård, et ça commence à devenir complètement dingue, le vert s’intensifie, on ne sait plus où donner de la tête, tellement c’est grandiose, je décide même à un moment de poser l’appareil photo, afin de profiter du spectacle. Au fur et à mesure, la puissance de l’aurore s’intensifie et on commence même à voir du rouge, c’est magique!!! Nous restons une heure à profiter du spectacle, mais à un moment, il faut repartir, la route est encore longue et il est déjà tard. Nous rentrons vers 2h30 à l’hôtel, le réveil va être difficile!!!

Sixième journée : Tromsø

Nous avons eu le droit à une petite demi-heure de plus de sommeil, mais la nuit a quand même était courte. Pour cette journée, nous partons vers l’intérieur des terres, nous avons déjà plusieurs fois pris cette route dans la semaine, mais à chaque fois c’était de nuit et nous découvrons donc une belle route qui longe en partie le Balsfjorden puis au niveau d’Hatteng, nous empruntons la vallée de Signaldalen dans laquelle on peut apercevoir la très photogénique montagne Otertind. À son pied, on trouve une rivière, un endroit parfait pour prendre des photos.

Attention, la rivière est en grande partie gelée et on évolue sur la glace, ce qui peut être un peu dangereux, une personne qui voyageait avec nous, a bien failli partir à l’eau quand un morceau de glace sur lequel elle se trouvait s’est cassé. Heureusement, elle a réussi à se rattraper in extremis!!!

Nous rentrons assez tôt à Tromsø, nous sommes crevés, même si les journées sont assez courtes, nous sortons également chaque soir pour des aurores boréales et ça commence à peser sur les organismes, une bonne sieste fera du bien.

Après cette sieste, comme à notre habitude, nous dînons tôt avant de partir à la chasse aux aurores boréales au même endroit que le troisième jour, au bout du Ullsfjorden. Il y a bien quelques aurores ce soir-là, mais comparé aux deux derniers jours, c’est plutôt calme. Nous sommes restés environ 2h30 sur place et c’est la soirée la plus froide que nous ayons eue, les chaufferettes dans les bottes n’ont pas été suffisantes, j’ai eu les pieds gelés.

Septième journée : Tromsø

Pour cette dernière journée entière avec le groupe, nous allons cette fois vers le nord-est, nous empruntons la route qui longe par l’est les détroits de Tromsøysundet et Grøtsundet. Nous faisons plusieurs arrêts le long de la route, la lumière rosée du petit matin est superbe. 

Un peu avant midi, nous rejoignons Oldervik, un village de pêcheur situé face au Lyngen, un massif des Alpes Scandinaves et le long du Ullsfjorden. Nous faisons un premier arrêt sur le port, il fait vraiment froid ici, mais la luminosité est magique, surtout avec la légère brume sur l’eau, éclairée par le soleil.

La route se termine environ 2km plus loin et c’est là que nous faisons un deuxième arrêt pour de belles vues sur le fjord et les montagnes, nous en profitons également pour déjeuner, un sandwich comme d’habitude.

Nous retournons ensuite à Tromsø pour prendre le téléphérique de Fjellheisen, la vue sur la ville, le détroit et les montagnes y est superbe surtout au moment du coucher du soleil. Nous y restons jusqu’à l’heure bleue, la ville s’illumine alors petit à petit, c’est magique!!!

Dernière soirée à Tromsø pour les aurores, nous reprenons la même route qu’en matinée, mais c’est bien calme ce soir, nous voyons bien quelques lueurs vertes à travers l’appareil photo, mais rien de transcendant. Nous poussons jusqu’à Oldervik, mais ce soir c’est calme.

Huitième journée : Tromsø

Les autres membres du groupe partent en début d’après-midi et ce matin ils décident tous d’aller en ville pour quelques achats et c’est donc seulement le guide et moi pour une dernière visite, la Cathédrale Arctique, une église protestante construite entre 1964 et 1965, célèbre pour son architecture et son panorama remarquable.

Nous rejoignons ensuite les autres chez le poissonnier pour un dernier déjeuner ensemble, avant qu’il rejoigne l’aéroport pour leur vol de retour. Pour ma part, dans l’après-midi je m’occupe de ma lessive, je n’ai plus rien à me mettre et j’ai encore une semaine à passer en Norvège.

La soirée est calme, j’ai besoin de me reposer.

Neuvième journée : Tromsø

Une journée calme à l’hôtel à l’exception d’une sortie pour le déjeuner avec le guide qui lui attend le groupe suivant qui doit arriver dans l’après-midi. Pour ma part, j’ai à sauvegarder les photos, ranger mon sac et refaire ma valise, le départ pour les Lofoten est tôt le lendemain matin.

Dixième journée : de Tromsø aux Lofoten

Ce matin lever matinal, mon avion est à 7h du matin et j’arrive au Lofoten à après un transfert à Bodø à 11h30. Il fait un temps épouvantable, du vent et de la pluie. Mon transfert jusqu’à l’hôtel dure 40 minutes et vu le mauvais temps, je ne fais rien de particulier, à l’exception de m’installer tranquillement. Nous dormons dans un « rorbu », enfin il l’appelle comme ça, mais d’après la définition, un rorbu est une cabane de pêcheur construit sur pilotis, les nôtres sont bien des cabanes de couleur rouge au bord de la plage, mais pas sur pilotis, mais c’est quand même sympa.

Le reste du groupe doit arriver tard dans la soirée, je les rencontrerai donc le lendemain.

Onzième journée : Les Lofoten

C’est parti pour la visite des îles Lofoten. L’archipel des Lofoten s’étend sur environ 150km dans un axe sud-ouest et il est séparé du continent par le Vestfjord. Considérées comme l’une des plus belles régions de Norvège, les îles Lofoten sont des montagnes au bord de la mer, des fjords, des villages de pêcheurs avec des cabanes en bois…

Après la rencontre du groupe au petit déjeuner, nous prenons la route vers Nusfjord, un petit village de pêcheurs typique des Lofoten avec ses rorbuer rouges ou jaunes, nichés à l’entrée d’un fjord. Il est inscrit depuis 1975 sur la liste des « sites à conserver » de l’UNESCO. Très animé l’été, l’hiver ce petit village est très calme et il n’y a pas grand monde. Entre deux rayons de soleil, nous essuyons une belle averse de grêle, mais c’est quand même une belle visite. Nous terminons la visite par le Landhandleriet Café, qui fait office de café/magasin de souvenirs/deli dans un charmant décor d’antan.

À la mi-journée, nous arrivons à Hamnøy, sûrement le plus célèbre des villages des Lofoten, la vue depuis le pont avec les rorbuer rouges et la montagne en arrière-plan est magnifique. Par contre, il n’est pas évident de faire une pause longue, il faut s’y reprendre à plusieurs fois quand les voitures passent, le pont bouge légèrement.

Nous déjeunons des sandwichs dans le village voisin, Sakrisøy, un autre très joli village avec cette fois des cabanes jaune orangé.

Et finalement en milieu d’après-midi, nous nous rendons sur la plage de Ramberg, juste à côté de notre hôtel. Une belle plage avec des eaux turquoise et une jolie cabane rouge très photogénique. Nous y restons que quelques minutes, il se met rapidement à pleuvoir et nous sommes vite trempés. 

C’est ensuite le retour à l’hôtel que nous ne quitterons plus de la journée. En soirée, nous apercevons quelques aurores derrière les nuages, mais vraiment rien de transcendant.

Douzième journée : Les îles Lofoten

Aujourd’hui, le temps est exécrable, une tempête est en train de traverser les Lofoten, il pleut beaucoup, mais il y a surtout beaucoup de vent. Nous prenons notre temps le matin puis nous tentons notre chance en nous rendant sur une plage dont je ne me rappelle plus le nom, mais à part des photos de vagues, il n’y a pas grand-chose à photographier, on ne distingue pas beaucoup le paysage autour.

Nous décidons donc d’aller au musée viking de Lofotr, là où un important site archéologique, la plus grande chefferie viking, a été découvert. On y trouve, entre autres, 

    • un espace d’exposition qui présente des objets découverts lors des fouilles et des récits sur les études faites en Norvège sur les Vikings.
    • une maison longue reconstruite qui fait 83m de long
    • Et un espace extérieur avec d’autres reconstitutions que nous n’avons pas visité, le vent était vraiment fort et on a du mal à tenir debout.

Finalement, en début d’après-midi nous retournons à l’hôtel pour une séance d’analyse photo, le temps est vraiment épouvantable et ça ne sert à rien d’essayer d’encore visiter.

Treizième journée : Les îles Lofoten

Notre premier arrêt de la journée est pour la plage de Skagsanden, l’une des plages les plus photographiées des Lofoten, même avec un temps pas terrible, on peut y voir des reflets de la montagne en fond.

Puis nous prenons la direction sud afin de rejoindre le village de Reine, malheureusement la pluie est de retour au moment de notre arrivée et on ne voit presque plus les montagnes, nous décidons donc de nous réfugier dans une station-service pour une pause café. Après la pause, nous retournons au point de vue sur Reine, cette fois les montagnes sont à peu près visibles, par contre toujours pas de belle luminosité. 

Puis, nous reprenons la route, afin de rejoindre Å (ça se prononce « o »), le village qui se trouve au bout des Lofoten, un petit air de bout du monde, la route s’arrête ici. Comme beaucoup d’autres villages des Lofoten, c’était un village de pêcheurs spécialisé dans la morue séchée, plus tourné vers le tourisme maintenant, mais on y trouve le Tørrfiskmuseum, le musée de la pêche.

Au retour, nous faisons un nouvel arrêt rapide au point de vue sur Reine et ses environs, avant d’aller à Hamnøy pour l’heure bleu.

Quatorzième journée : Les îles Lofoten

Nous consacrons la journée d’aujourd’hui à photographier les plages parmi les plus belles des îles Lofoten. Nous commençons par Storsandnes beach, une petite plage tranquille qui est particulièrement belle avec la neige. Il y a encore beaucoup de vagues qui viennent claquer contre les rochers avec les montagnes en fond, cela fait de belles images surtout que le soleil commence à revenir.

Nous enchainons avec 2 plages qui se trouvent côte à côte, Vik et Haukland. Vik est une belle plage incurvée de sable blanc. Ce jour-là, elle est recouverte de neige, ce qui la rend particulièrement belle. Haukland quant à elle est l’une des plus célèbres plages des Lofoten, une plage également de sable blanc. Elles sont orientées vers l’ouest, cela doit être parfait pour le coucher du soleil.

Finalement, nous partons explorer Uttakleiv beach, la plage la plus photographiée des Lofoten, très belle avec sa partie rocheuse sur la gauche et les vagues qui viennent s’y fracasser.

Cette journée n’était finalement pas trop mal, on a eu une légère luminosité, ce qui en fait « la plus belle » journée de la semaine. Et d’ailleurs en soirée, nous avons pu observer depuis la plage de Ramberg, juste à côté de l’hôtel, des aurores boréales. Ce n’est pas aussi exceptionnel que la semaine précédente à Tromsø, mais c’est quand même pas mal, à un moment j’ai même pris en photo les aurores depuis mon cabanon, l’appareil photo était dehors et moi à l’intérieur avec ma télécommande. Le meilleur des 2 mondes, les aurores boréales, bien au chaud à l’intérieur.

Quinzième journée : Les îles Lofoten

Et voilà, dernière journée en Norvège avant le retour en France. En matinée, nous partons visiter Henningsvaer, un très beau village avec des maisons en bois de toutes les couleurs et surtout pour la situation du port qui se trouve au milieu, avec de part et d’autre deux îles sur lesquelles le village se trouve. J’ai aimé visiter ce village et ses petites boutiques, surtout un atelier de bougies où l’on peut voir la fabrication de celles-ci. Nous déjeunons également sur place, pour une fois pas de sandwichs, mais un bon repas au Henningsvær Lysstøperi and Café.

Finalement, en début d’après-midi, nous prenons la route du retour pour aller une dernière fois à Hamnøy, il y a près de 2h de route et c’est donc à l’heure bleue que nous profitons du village. En hiver, chaque jour le paysage peut-être différent, il a un peu neigé dans les derniers jours et c’est donc différent des jours précédents.

Seizième journée : Des îles Lofoten à Paris

Et voilà, le voyage est fini, il faudra toute la journée pour rentrer, 1h de minibus pour rejoindre Leknes, puis Leknes-Paris avec 2 transferts et finalement le TGV pour Lille, c’est bien long.

J’ai adoré ce voyage, surtout la semaine à Tromsø qui était fabuleuse, une petite déception pour les îles Lofoten, à cause du temps, il faudra revenir.

Pour plus de photos de Tromsø, c’est ici et pour les îles Lofoten, ici.

Delphes et Athènes

Delphes et Athènes

Et voilà, le voyage touche à sa fin avec Delphes et Athènes, encore des endroits magnifiques. Petit bémol, 2 jours à Athènes c’est un peu court et une journée ou deux en plus aurait été mieux. En ce qui concerne le monde, même à la mi-octobre, il y a du monde, ce qui n’est pas vraiment agréable, mais il faut faire avec.

Dix-septième journée : d’Olympie à Delphes

Après le Péloponnèse (l’article est ici), je prends la route pour rejoindre Delphes qui se situe au nord du Péloponnèse de l’autre côté du golfe de Corinthe. Normalement, il faut 3h pour rejoindre Delphes, depuis Olympie, mais je ne prends pas forcément les routes les plus rapides et j’ai fait plusieurs arrêts sur la route, il me faut donc un peu plus de 6h. Il me faut environ 2h de route à travers les montagnes pour arriver au pont Rio-Antirio, le troisième plus long pont à haubans du monde, un pont vraiment superbe qui mérite bien un arrêt photo. Il surplombe le golfe de Corinthe à 150m au-dessus des eaux.

J’arrive alors dans la région de la Grèce centrale, la route longe le nord du golfe de Corinthe, j’y fais quelques arrêts photos, il y a de très belle vue. 

Vers midi, je rejoins Galaxidi, un charmant village de pêcheurs, c’est un ancien port commercial florissant et cela se ressent dans les belles maisons néo-classiques. La balade dans ses ruelles est très agréable et les restaurants sur son petit port charmants, un arrêt vraiment sympa surtout qu’il n’y a pas beaucoup de monde, ce qui est très agréable. 

Il me reste alors environ 30 minutes de route afin de rejoindre Delphes, mon étape pour les 2 prochains jours. Je reste tranquille à l’hôtel en fin d’après-midi avant de partir diner tôt pour profiter du coucher du soleil pendant le diner. Delphes est accroché au flanc du mont Parnasse et la vue sur les montagnes et le golfe au loin y sont superbes.

Dix-huitième journée : Delphes

Ce matin, j’ai rendez-vous avec un guide afin de visiter le site antique de Delphes. Accroché au flanc du mont Parnasse, le site de Delphes impressionne, c’est le site religieux le plus important de la Grèce Antique.

Selon la légende, Zeus lâcha 2 aigles depuis les confins orientaux et occidentaux du monde, leur vol se croisa au-dessus du mont Parnasse et Zeus lança une pierre conique, l’omphalos qui veut dire “le nombril du monde”.

Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, Delphes est un sanctuaire dédié au dieu Apollon, mais c’est surtout l’endroit où les Grecs venaient consulter les dieux afin de prendre des décisions importantes . Les prophéties étaient transmises par l’intermédiaire de la Pythie, une femme en transe qui vivait cachée dans le temple d’Apollon, incompréhensible du commun des mortels, les prophéties étaient retransmises par l’intermédiaire des prêtres sous forme de vers, les interprétations étaient souvent hasardeuses. Les premières traces du sanctuaire panhellénique (qui appartient à tous les Grecs, n’est pas lié à une cité) de Delphes, date du VIIIe siècle av. J.-C. et son essor se poursuit jusqu’au IVe av. J.-C., c’est ensuite un long déclin jusqu’à la fin du culte d’Apollon en 392, avec l’avènement du christianisme. Le site finit par être enseveli par des glissements de terrain avant d’être redécouvert au XIXe siècle par les archéologues. À l’époque, le village se trouvait sur les ruines, il est déplacé à 1,5km à l’ouest quand les fouilles ont commencé.

Nous commençons la visite par le musée qui se trouve un peu avant l’entrée du site en venant de Delphes, c’est le plus riche musée archéologique après celui d’Athènes et on y trouve les plus beaux trésors découverts à Delphes. J’ai trouvé que visiter le musée avant d’aller sur le site était une bonne idée, ça permet d’avoir une meilleure compréhension du site.

Nous partons ensuite découvrir le sanctuaire d’Apollon qui s’étale à flanc de montagne sur 1km et 250m de dénivelé. Cela commence par la Voie Sacrée qui mène aux différents « trésors », des temples dans lesquels se trouvaient les objets précieux et les offrandes donnés par les cités. Le plus connu est le trésor des Athéniens, le seul qui a pu être reconstitué. Au bout de la Voie Sacrée, nous arrivons au temple d’Apollon, le cœur du sanctuaire, là où Apollon communiquait avec les hommes par l’intermédiaire de la Pythie. Nous arrivons ensuite au théâtre antique qui peut accueillir jusqu’à 5000 personnes, le panorama depuis cet endroit est magnifique. La fin de la visite guidée a lieu ici et je rejoins seule le stade où se déroulaient les Jeux pythiques, les plus importants après ceux d’Olympie qui se déroulait également tous les 4 ans. 

Deuxième journée dans la péninsule de l’Argolide et encore une fois je vais visiter des sites antiques avec pour commencer le site de Tirynthe qui se trouve vraiment proche de Nauplie, à seulement quelques kilomètres. Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO conjointement à Mycène, Tirynthe a connu son âge d’or lors de l’époque mycénienne. La citadelle a été construite sur un petit promontoire de 18m de haut, ce qui l’a mise à la merci des attaques et elle s’est donc doté d’une enceinte impressionnante, des murs cyclopéens de 9m de haut sur un périmètre de 750m et dont l’épaisseur pouvait atteindre 8m.

Après la visite du sanctuaire d’Apollon, je me rends au sanctuaire d’Athéna Pronaia qui se trouve à 800m du site principal. D’abord dédié à Gaïa durant l’époque mycénienne, à partir de 650 av. J.-C., il devient un sanctuaire dédié à Athéna. Il se situait sur la route vers Delphes et les pèlerins passaient par là avant d’aller au sanctuaire d’Apollon ce qui valut à Athéna de devenir la gardienne du sanctuaire d’Apollon.

En début d’après-midi, je retourne à l’hôtel et je passe une après-midi au calme, depuis quelques jours j’ai un gros rhume qui me fatigue beaucoup. En soirée, je me rends dans un restaurant qui a également une belle vue sur la vallée, encore un beau coucher de soleil.

Dix-neuvième journée : de Delphes à Athènes

Et voilà, je reprends une dernière fois la route afin de rejoindre la dernière étape de mon voyage en Grèce, Athènes. Il faut compter environ 3h de route pour arriver à Athènes, mais j’ai décidé de faire quelques arrêts et détours sur la route, ce qui me prendra plus de temps. Mais d’abord, je profite une dernière fois de la vue en prenant le petit déjeuner sur la terrasse de l’hôtel. À environ 10km à l’est de Delphes, on trouve Arahova, une ville de montagne, je ne m’y suis pas arrêté, mais 2km après on trouve un parking le long de la route avec un point de vue sublime sur la route, un stop à ne pas louper.

Je prends ensuite la route vers le monastère d’Ossios Loukas, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, c’est, parait-il, l’un des plus beaux monastères byzantins de la Grèce. Une petite communauté de moines habite encore ce monastère datant du Xe et XIe siècle.

Ossios Loukas était un ermite grec né en 896, il s’engage dans la vie monastique dès l’âge de 14 ans et en 945 il s’installe dans un ancien temple de Déméter, lieu actuel du monastère. Connu pour ses pouvoirs de guérison et ses prophéties, notamment celle qui prédit le retour de la Crète dans l’Empire byzantin, il s’entoure rapidement d’une petite communauté et obtient les bonnes grâces des notables locaux, ce qui lui permet de bâtir une église dédiée à Sainte-Barbe. Il meurt en 953 et ses ossements sont conservés dans un reliquaire qui se trouve dans la crypte. Au XIe siècle, une deuxième église, le Catholicon est construit en l’honneur d’Ossios Loukas. À partir du XIIIe siècle, le monastère est occupé par des moines catholiques jusqu’au XVe siècle et l’arrivée des moines orthodoxes, le reliquaire sera alors envoyé à Venise et il y restera jusqu’en 1986 quand il reviendra au monastère.

La route pour y arriver est superbe et le panorama sur les alentours est sublime, en ce qui concerne le monastère, il est célèbre pour son architecture, ses mosaïques et ses fresques. Avant de repartir, je m’attarde sur la terrasse du monastère, pour contempler la vue, à l’ombre des platanes, sur les plaines de la Béotie.

Finalement, j’arrive à Athènes vers 17h où je profite du rooftop de mon hôtel pour admirer le coucher du soleil et diner avec la vue sur l’acropole.

Vingtième journée : Athènes

Pour cette première journée à Athènes, je vais la consacrer aux sites archéologiques d’Athènes. Normalement, je devais faire une balade culinaire, mais faute de participant, elle a été annulée, je l’ai donc remplacée par une visite guidée de plusieurs sites antiques d’Athènes. Le rendez-vous est à côté de l’Olympion, le temple de Zeus, notre première visite de la journée. Ce grand temple dont la construction a commencé au VIe siècle av. J.-C. et s’est achevée en 129 sous l’empereur romain Hadrien est un temple d’ordre corinthien dont il ne reste plus que 15 colonnes aujourd’hui. Juste à côté, on trouve la porte d’Hadrien. Grand admirateur de la Grèce, l’empereur Hadrien a fait beaucoup pour embellir Athènes et en 131, les Athéniens l’honorèrent en construisant la porte d’Hadrien.

Nous partons ensuite en direction de l’Acropole, le monument le plus emblématique d’Athènes, visible d’à peu près n’importe où en ville et connue dans le monde entier. C’est le monument le plus visité de la Grèce.

Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, l’acropole se trouve sur un plateau calcaire de 270m d’est en ouest et de 150m du nord au sud et à 156m au-dessus du niveau de la mer, soit 80m au-dessus de la ville.

Pour commencer, un peu d’histoire, le plateau sur lequel se trouve l’Acropole est habité depuis le néolithique, cela devient une forteresse au XIIIe siècle av. J.-C., sous l’époque mycénienne. Peu à peu dans les siècles qui suivent, la forteresse va se transformer en un lieu de culte dédié à la déesse Athéna et finalement au VIe siècle av. J.-C., le plateau devient uniquement un sanctuaire. 

En 480 av. J.-C., l’Acropole est réduite en cendre lors de l’occupation perse, elle est reconstruite sous la forme que l’on connait aujourd’hui par Périclès lors du Ve siècle av. J.-C. comme un symbole de la démocratie. C’est l’âge d’or d’Athènes, qui ne durera malheureusement pas très longtemps puisque moins d’un siècle plus tard, Athènes est défait par Sparte lors de la guerre du Péloponnèse. Dans les siècles qui suivent, Athènes tombe sous la coupe de plusieurs empires et les pillages commencent et se poursuivront jusqu’au XIXe siècle et c’est sans compter sur les catastrophes naturelles, les guerres, la pollution qui a mis à mal l’Acropole pendant 2 millénaires. Depuis 1975, l’Acropole est en perpétuelle rénovation et c’est loin d’être fini, il y aura sûrement des échafaudages durant encore de nombreuses années.

Il y a 2 entrées pour accéder à l’Acropole, nous empruntons l’entrée sud qui permet de passer devant plusieurs monuments avant d’arriver au cœur de l’Acropole:

    • Le théâtre de Dionysos qui pouvait accueillir 17000 spectateurs, berceau du théâtre grec antique, il accueillit les œuvres de célèbre dramaturge comme Sophocle ou Euripide.
    • Le sanctuaire d’Asclépios, un sanctuaire dédié au dieu de la médecine, il servait également à soigner les malades.
    • L’odéon d’Hérode Atticus, un théâtre romain construit en 161 de notre ère par Hérode Atticus en mémoire de sa femme, il pouvait accueillir jusqu’à 5000 spectateurs. Il a été rénové et il accueille maintenant chaque été des représentations lors du festival d’été d’Athènes-Èpidaure.

Après ces monuments, nous arrivons dans le cœur de l’Acropole, il y a du monde et il faut faire la queue pour passer le majestueux porche d’entrée. Les monuments  à ne pas louper dans le cœur de l’Acropole sont :

    • Les Propylées, l’entrée majestueuse, jamais finie, composée de colonne dorique et de marbre.
    • Le temple d’Athéna Niké qui surplombe l’entrée, un temple ionique construit en 420 av. J.-C. et qui symbolise la victoire des Grecs sur les Perses.
    • L’Érechthéion, un temple dorique composé de plusieurs sanctuaires dédiés entre autres à Zeus, Poséidon et Athéna. Il est célèbre pour son portique des caryatides, 6 colonnes en forme de jeunes filles drapées.

Selon la légende, Athènes est né dans l’esprit de Zeus et les dieux Poséidon et Athéna se sont querellés pour devenir les protecteurs de la ville. Le roi Cécrops décida d’organiser une compétition entre les deux divinités, celui qui offrira le meilleur cadeau pour la cité deviendra son protecteur. Poséidon, dieu de la mer et des tempêtes frappe avec son trident un rocher de l’acropole et fit jaillir une source d’eau salée, quand à Athéna, déesse de la sagesse, elle fit pousser un olivier, symbole de paix. Les habitants trouvèrent l’olivier plus utile et Athéna devint la protectrice de la ville.

    • Et finalement, le monument le plus emblématique, le Parthénon, un temple dorique dédié à la déesse Athéna et construit autour de 440 av. J.-C., il abritait une statue chryséléphantine d’Athéna. Il a une histoire mouvementée, il devient tour à tour une église, une mosquée, un dépôt de munition, puis il fut en grande partie détruit par une explosion.

Info insolite, le Parthénon est sûrement le temple qui a le plus inspiré les architectes du XIXe siècle dans l’occident et on retrouve de nombreux bâtiments dans le monde, inspiré du Parthénon.

En fin de matinée, nous quittons l’Acropole par l’entrée nord afin de rejoindre l’Agora Romaine et la Bibliothèque d’Hadrien. L’agora était le centre de la vie commerciale de la cité avec entre autres le marché central lors de la domination romaine. En ce qui concerne la bibliothèque, elle a été construite en 132 ap. J.-C pour abriter la collection de livres de l’empereur.

Finalement, nous terminons la visite guidée à l’agora antique, le centre de la vie  sociale, politique et commerciale des Athéniens. Aujourd’hui, c’est un immense parc, la majorité des bâtiments sont en ruines, mais on trouve quand même le superbe temple d’Héphaïstos, un temple dorique parmi les mieux conservés de la Grèce et le Stoa d’Attale qui a été reconstruit afin d’abriter le musée.

Après cette belle visite d’une partie des sites antiques de la ville, je suis partie déjeuner dans le quartier de Monastiraki. L’après-midi est déjà bien avancée quand je termine mon déjeuner, je retourne donc à mon hôtel pour une petite pause.

En fin d’après-midi, je repars vers l’Agora antique, j’ai rendez-vous dans un café avec Maryline, une Française vivant à Athènes depuis quelques années. J’ai pris une agence pour organiser ce voyage et la rencontre avec un host est comprise dans le voyage, c’était plutôt sympa de discuter avec quelqu’un qui habite ici.

Finalement, vers 19h30 je quitte Maryline pour rejoindre le restaurant Hytra, un restaurant, une étoile dans lequel j’ai réservé. J’y ai passé une excellente soirée à manger un repas fabuleux.

Vingt-et-unième journée : Athènes

Dernière journée en Grèce, je suis toujours fatiguée par mon rhume et c’est donc qu’en fin de matinée que je quitte l’hôtel pour une balade dans les quartiers de Plaka, Anafiótika.

Plaka est le plus ancien quartier de la ville, il se trouve au pied de l’Acropole, surnommé le quartier des dieux, il a beau être très touristique, ce quartier a su garder toute son authenticité avec ses belles maisons, ses petites ruelles…un endroit pour flâner.

Sur les flancs de l’Acropole, on trouve le petit quartier d’Anafiótika avec ses maisons blanchies à la chaux et ses volets bleus comme dans les Cyclades. C’est très étonnant de retrouver ce type d’architecture en plein cœur d’Athènes.

Pour la petite histoire, Anafiótika a été construit par les habitants d’Anafi (une île des Cyclades), des maçons venus à Athènes au milieu du XIXe siècle pour construire le palais du roi Othon.

En début d’après-midi, je me rends au musée de l’Acropole, il expose de nombreuses pièces découvertes sur la colline de l’Acropole. On y trouve également des statues et des bas-reliefs qui se trouvaient sur les monuments. Une visite indispensable pour bien comprendre l’Acropole et je pense qu’il vaut mieux commencer par le musée plutôt que le site comme je l’ai fait.

La journée est bien avancée et je traverse donc rapidement le quartier Monastiraki afin de rejoindre la place Syntagma où l’on trouve le parlement grec devant lequel toutes les heures on peut voir la relève de la garde. C’est assez sympa à voir.

Finalement, je me rends à la dernière visite de la journée, la colline Lycabette, une colline de 278m de haut, depuis laquelle on a, parait-il, la plus belle vue sur Athènes. Il y a deux possibilités pour aller au sommet, à pied ou en funiculaire, j’ai opté pour cette dernière solution, d’abord parce que j’ai un côté fainéante et en plus je risque d’arriver un peu trop tard en y allant à pied, je ne veux pas louper le coucher du soleil, ce serait dommage!!!

Il y a beaucoup de monde en haut et il faut un peu jouer des coudes pour pouvoir prendre des photos, mais ça vaut vraiment le coup, la vue est sensationnelle!!! Parfait pour terminer cette journée de visite.

Je redescends tranquillement à pied, avant d’attraper un Uber pour me rendre au restaurant Spondi, un autre restaurant étoilé, mais cette fois c’est une cuisine française contemporaine. J’ai beaucoup aimé, et la terrasse est vraiment très agréable.

Et voilà, le voyage en Grèce se termine ici, je prends un avion pour la France le lendemain matin.

Pour plus de photos de Delphes, c’est ici et pour Athènes, ici.

Mythologie et farniente dans le Péloponnèse

Mythologie et farniente dans le Péloponnèse

Après 10 jours dans les Cyclades, me voilà de retour sur le continent pour 10 jours, avec la visite de la magnifique région du Péloponnèse avant de partir visiter Delphes et Athènes. J’ai particulièrement bien aimé cette région où le farniente se mêle à la culture et les beaux paysages. Je n’ai pas eu le temps de voir tout ce que je voulais, il faudra donc revenir.

Onzième journée : de Mykonos à Nauplie

Depuis Mykonos, il faut 2h30 de ferry afin de rejoindre Le Pirée et c’est donc en plein heure de pointe que je rejoins Athènes, c’est donc l’enfer pour arriver jusqu’au loueur de voiture, je perds un temps fou et c’est donc de nuit que je fais la route vers Nauplie dans le Péloponnèse, j’aurais aimé pouvoir m’arrêter au canal de Corinthe, mais ça sera pour une prochaine fois. C’est donc de nuit que j’arrive à Nauplie, il faudra donc attendre le lendemain pour découvrir la ville. Mon hôtel se trouve sur les hauteurs de la vieille ville, il faudra attendre pour avoir la belle vue depuis ma chambre.

Douzième journée : Nauplie

Je commence ma journée par aller visiter le site de Mycène à environ 30 minutes de Nauplie en voiture. Mycène, berceau de la civilisation mycénienne est un site archéologique datant de l’époque préhellénique, soit entre 1600 et 1100 av. J.-C. 

Selon la légende, Mycène aurait été fondée par Persée et construite par des cyclopes, d’ailleurs les murs d’enceinte s’appellent cyclopéens.

Le site, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, se trouve sur une colline et domine la plaine d’Argos, la vue est superbe. Il me faut environ 3h pour visiter le site et son musée, même si le site est bien conservée par rapport à d’autre site antique grec, il faut quand même beaucoup d’imagination en visitant et les explications sont succinct tout au long de la visite, heureusement le musée permet d’en comprendre un peu plus.

Quelques centaines de mètres avant le parking de Mycène, on trouve le trésor d’Atrée, une tombe à tholos de l’époque mycénienne. Selon la légende ce serait également la tombe d’Agamemnon, un célèbre membre de la famille des Atrides et chef de l’armée achéenne durant la guerre de Troie.

J’ai visité le site le matin, presque à son ouverture, ce qui est une bonne idée puisque même fin septembre il peut vite faire chaud dans la péninsule de l’Argolide.

À la mi-journée je retourne vers Nauplie où je visite la forteresse de Palamidi qui se trouve à 216m au dessus de la ville. On peut y accéder à pied depuis la vieille ville, moyennant un escalier de 999 marches (selon la légende, en réalité 857 marches)ou en voiture. J’ai choisi la solution de facilité en y venant en voiture. 

Cette forteresse vénitienne construite en 3 ans au début du XVIIIe siècle se compose de 8 bastions reliés entre eux et qui dominent la ville. Le plus impressionnant dans cette visite est sa vue spectaculaire sur la ville et le Golfe.

Finalement, en début d’après-midi, je pars flâner dans les rues de Nauplie. Première capitale officielle de la Grèce lors de son indépendance en 1828, Nauplie a des airs de ville italienne avec ses petites ruelles, ses demeures vénitienne, ses balcons en fer forgé, ses petits restos… Pas étonnant que la ville soit réputée comme la plus romantique de Grèce.

Pour le coucher du soleil, je me suis baladée le long des quais, avec de jolie vue sur les montagnes de l’autre côté du Golfe Argolique. Finalement, je termine ma journée dans une taverne pour un délicieux diner à la découverte de la gastronomie grecque.

Treizième journée : Nauplie

Deuxième journée dans la péninsule de l’Argolide et encore une fois je vais visiter des sites antiques avec pour commencer le site de Tirynthe qui se trouve vraiment proche de Nauplie, à seulement quelques kilomètres. Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO conjointement à Mycène, Tirynthe a connu son âge d’or lors de l’époque mycénienne. La citadelle a été construite sur un petit promontoire de 18m de haut, ce qui l’a mise à la merci des attaques et elle s’est donc doté d’une enceinte impressionnante, des murs cyclopéens de 9m de haut sur un périmètre de 750m et dont l’épaisseur pouvait atteindre 8m.

Selon la légende, la cité a été, elle aussi, construite par les cyclopes, mais cette fois pour le compte de Proétos, frère jumeau d’Acrisios, roi d’Argos, avec qui il était en conflit depuis leurs naissance. Ils se disputaient entre autre le contrôle de la vallée de l’Argolide. Mais, elle est aussi reliée à la légende de Persée et d’Héraclés.

Comme beaucoup de site antique, il faut beaucoup d’imagination, mais le site reste intéressant à visiter, guide à la main pour mieux comprendre.

En début d’après-midi, je me rends vers un autre site antique, Épidaure et son théâtre antique, à environ 30 minutes à l’est de Nauplie. Épidaure est un sanctuaire  dédié à Asclépios, le dieu guérisseur, un lieu de pèlerinage du VIe siècle av. J.-C à l’époque romaine, mais aussi un centre important de guérison, d’ailleurs le bâton d’Asclépios sert d’emblème de la médecine en Europe, il figure aussi sur le drapeau de l’OMS. Par contre, il ne faut pas le confondre avec le caducée qui est le symbole d’Hermès avec 2 serpents et qui sert aussi comme un symbole de médecine. Épidaure est également le lieu où se déroulait tous les 4 ans, les jeux asclépiens.

Selon la légende, Asclépios, fils du dieu Apollon aurait un don de guérison et pouvait ressusciter les morts, ce qui ne plait pas à Zeus, puisque ce pouvoir leur est exclusivement réservé, il décide donc de le foudroyer, mais son père Apollon le change en constellation, celle du serpentaire.

Le théâtre antique est l’élément le mieux conservé du site, d’ailleurs c’est également le théâtre antique le mieux conservé dans le monde et il sert encore à notre époque avec des représentations durant le festival d’Épidaure qui a lieu en été chaque année. Son acoustique est parait-il incroyable.

Juste à côté, on trouve le musée, dans lequel on peut voir des instruments chirurgicaux de l’époque romaine. Finalement, je pars me balader au milieu des ruines du sanctuaire. Site plus récent que Mycène ou Tirynthe, il est d’ailleurs mieux conservé, c’est donc un peu plus facile d’imaginer les lieux.

Finalement, en fin d’après-midi je retourne à Nauplie pour une petite balade sur le joli sentier d’Arvanitias qui longe la petite péninsule sur laquel se niche Nauplie. Le sentier mène à une plage et aux escaliers qui montent à la forteresse de Palamidi. Cette promenade « officiellement interdite », mais emprunté chaque jour par de nombreuses personnes est très agréable en fin de journée, au moment du coucher du soleil. 

Et voilà, Nauplie c’est déjà terminé, j’ai beaucoup aimée cette ville et j’aimerai beaucoup y retourner pour un séjour un peu plus long.

Quatorzième journée : de Nauplie à Kardamyli

Il y a des jours où rien ne va comme on le voudrait, ce jour-là en fait parti. J’ai d’abord du différé mon départ de Nauplie de deux heures à cause d’un triathlon, ma voiture était bloquée. Ensuite, alors que je prenais une route de montagne, j’ai eu le droit à une déviation de 20km sur une route encore plus petite et c’est bien fatigant!!! 

Mais au milieu de ses problèmes, j’ai pu découvrir le somptueux site de Mistra, l’ancienne capitale byzantine de la Morée, datant du XIVe siècle. Située sur les flancs du mont Taygète, la cité médiévale est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1989. Véritable joyau et témoignage de la gloire de l’empire byzantin, son château a été construit par un franc en 1249 qui voulait contrôler la vallée de l’Eurotas, mais à peine 10 ans plus tard il fut obligé de céder son château à l’empereur byzantin. Au cours du XIIIe siècle, le village établi en contrebas du château se transforme en ville et devient la capitale de la Morée et la deuxième ville de l’empire, après Constantinople. Après la chute de l’empire, la ville reste importante jusqu’au XVIIIe siècle, moment où commence le déclin de la ville, elle sera finalement abandonnée en 1825 lorsqu’elle sera détruite pendant la guerre d’indépendance.

Mistra est superbe et j’ai beaucoup aimé la visiter. La cité se trouve entre 310m et 621m d’altitude, il y a 2 entrées une au niveau de la ville basse et une autre au niveau de la ville haute, on peut faire la visite en 2 fois en se garant successivement aux 2 entrées ou bien en une fois est en faisant la montée à pied, c’est ce que j’ai fait. Finalement, ce n’est pas si difficile puisque l’on monte en faisant de nombreux arrêts visite dans les différents monastères, églises, maisons, palais… Par contre, je n’ai pas eu le courage de faire la dernière ascension jusqu’au château. Cela m’a pris 3h pour visiter le site tranquillement, il faudra compter un peu plus avec le château.

Je quitte le site en milieu d’après-midi en empruntant des routes de montagnes, c’est plus long, mais j’imaginais que ce serait une route plus belle. Effectivement, la route est belle, mais à cause de déviations, c’est vraiment une longue route. 

J’arrive finalement à Kardamyli, ma destination en fin de journée et je suis épuisée par cette journée.

Quinzième journée : Kardamyli

J’avais prévu des visites, mais après la journée précédente et les longues heures passées sur la route, je décide finalement de profiter d’une journée tranquille à la plage. 

Je sors finalement en fin de journée, pour une petite balade dans le village de Kardamyli et je prends ensuite la voiture en direction d’une station balnéaire voisine, Stoupa, pour aller voir le coucher du soleil, un très beau coucher du soleil.

Seizième journée : de Kardamyli à Olympie

En matinée, dernière baignade dans la mer du séjour, je ne serai plus en bord de mer pour les derniers jours de mon voyage. Je prends ensuite la route vers Olympie, il me faut 3h avec les quelques arrêts en route. Le timing est parfait, j’ai même le temps de boire un verre avant ma visite guidée du site d’Olympie.

Olympie est surtout connu pour être le lieu où se déroulait les jeux olympiques antiques entre 776 av. J.-C. et 393 ap. J.-C. soit durant près de 1000 ans. Mais, c’est également un grand centre religieux dédié à Zeus. D’ailleurs on y trouvait l’une des 7 merveilles du monde antique, la statue chryséléphantine de Zeus, construite au Ve siècle av. J.-C., faite d’or et d’ivoire, elle aurait été détruite dans un incendie au Ve siècle après son déplacement à Constantinople.

Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, le site d’Olympie comprend 3 zones, le sanctuaire, les installations sportives et les annexes qui servent à l’entrainement, à l’accueil des prêtres et délégations extérieurs… Il faut beaucoup d’imagination, pvrcequ’il ne reste plus grand chose des temples et autres bâtiments. Je suis bien contente d’avoir pris un guide, qui me donne de nombreuses explications et me montre des visuelles.

Finalement, je retourne à l’hôtel où je profite de la piscine durant le coucher du soleil.

Dix-septième journée : de Olympie à Delphes

Et voilà, le Péloponnèse s’est terminé, je prends la route pour rejoindre Delphes qui se situe au nord du Péloponnèse de l’autre côté du Golfe de Corinthe.

Pour plus de photos, c’est ici.

3 jours à Mykonos

3 jours à Mykonos

L’île de Mykonos est réputée comme très festive, l’Ibiza de la Grèce et même si j’aime faire la fête, ce n’est généralement pas ce que je cherche lors de mes voyages. Mais, ce n’est pas que ça, c’est aussi une jolie ville typique des Cyclades, de belles plages, des moulins, le site antique de l’île de Délos…

Huitième journée : de Naxos à Mykonos

Après Naxos (article ici), je prends le ferry pour Mykonos que je rejoins un peu avant 13h, le débarquement comme l’embarquement se fait très vite et j’arrive donc à mon hôtel très rapidement, je dois patienter un peu pour que ma chambre soit disponible et finalement vers 14h je pars explorer la ville principale Chora Mykonos.

Des ruelles fleuries, des maisons blanchies à la chaux, des moulins, de beaux points de vue, la ville de Chora est tout ça à la fois. Et j’ai été agréablement surpris, il n’y a pas tant de monde que ça en plein milieu d’après-midi et les ruelles sont plutôt désertes. Il y a un peu plus de monde sur les grandes artères, là où on trouve de nombreuses boutiques de luxes, mais le reste de la ville est plutôt calme, c’est très appréciable.

En fin d’après-midi, je rejoins le quartier d’Alefkandra surnommé la Petite Venise, ce quartier bien plus animé est vraiment très beau avec ses maisons aux balcons surplombant la mer Égée. Les célèbres moulins de Mykonos sont juste à côté et l’endroit parfait pour apprécier le coucher du soleil, il y a donc beaucoup plus de monde en soirée. 

Après le coucher du soleil je dine en ville dans un restaurant qui ne mérite pas d’être mentionné et je retourne à mon hôtel, c’est un peu sportif, mon hôtel est sur les hauteurs et ça monte sec!!!

Neuvième journée : Mykonos

Aujourd’hui, j’ai réservé un tour pour visiter quelques lieux de Mykonos, n’ayant pas de moyen de locomotion et n’ayant qu’une journée, j’ai pensé que c’était le moyen le plus simple de visiter l’île. Il fait moins beau aujourd’hui et il y a du vent (assez courant en été) et la mer est donc bien agitée.

Le premier arrêt est sur les hauteurs de la plage Magali Ammos où se trouve un beau point de vue sur la ville et les moulins. Nous prenons ensuite la route vers la péninsule de Diakoftis où l’on trouve en autre Agios Ioannis Bay, une baie normalement calme quand le vent souffle du nord, mais ce jour-là le vent vient du sud et la baie est bien agitée.

Nous prenons ensuite la direction de l’est de l’île, en chemin, petit arrêt pour visiter une petite église au toit rouge. J’y ai d’ailleurs appris la différence avec celle au toit bleu. Les églises au toit rouge ont été construites par des familles de la terre, des agriculteurs, celles au toit bleu par des familles de la mer, des pêcheurs.

Le déjeuner se passe dans une ferme dans le village d’Ano Mera, c’était simple, mais vraiment bon. Dans l’après-midi, nous visitons 2 autres plages, Kalo Livadi et Kalafati au sud-est de l’île.

En revenant en milieu d’après-midi, nous faisons un petit stop sur les hauteurs de la ville, la vue y est splendide. Le reste de l’après-midi est calme, je profite de la piscine de l’hôtel avant d’aller rapidement diner en ville.

Dixième journée : Mykonos

Cette deuxième journée à Mykonos (enfin pas vraiment) est consacrée à Délos, l’une des plus petites îles des Cyclades. Une île inhabitée de 3,43km2 se trouvant à environ 30 minutes de bateau de Mykonos. Deux choix s’offrent à vous pour vous y rendre depuis Mykonos, soit par le bateau navette, soit par un tour, c’est ce dernier choix que j’ai choisi, une journée sur un bateau avec une escale à Délos afin de visiter le site archéologique de l’île. Entièrement recouverte d’un des plus beaux sites archéologiques de Grèce, Délos est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1990. Elle était considérée comme sacrée par les Grecs.

Selon la mythologie, c’est l’île de naissance des jumeaux Apollon et Artémis. Léto aurait été séduite par Zeus, lorsqu’Héra, la femme de Zeus, terriblement jalouse, apprend la nouvelle, elle menace de représailles toute cité qui pourrait l’accueillir et fait disparaitre tout morceau de terre qui pourrait l’accueillir pour accoucher. Zeus demanda alors à Poséidon de lui trouver un endroit où accoucher. Avec l’aide de son trident, Poséidon fit émerger Délos et Rhénée au milieu des Cyclades. Délos devint alors un important sanctuaire de l’antiquité grecque en l’honneur d’Apollon, et Rhénée, sa nécropole puisqu’il n’est pas possible de naître ou de mourir sur Délos. 

  •  

Les premières traces retrouvées sur l’île datent de l’époque Mycienne, mais le véritable essor de Délos date du 8e siècle av. J.C et l’époque ionienne avec la fondation du culte d’Apollon. Grâce à ses fêtes, l’île attire de nombreux pèlerins et devient vite la capitale d’une confédération des iles de l’archipel. En 478 av. J.-C. Athènes réunit la confédération à l’Attique et crée la Ligue de Délos. Délos devient alors richissime et cela se poursuit sous l’ère hellénistique et plus tard sous l’ère romaine, mais en 88 av. J.C, l’île est mise à sac et elle ne s’en remettra pas, malgré les efforts de l’empereur Hadrien et des chrétiens, finalement peu à peu, elle sombre dans l’oubli jusqu’à sa redécouverte par les archéologues à partir de 1873.

Aujourd’hui, on visite les ruines redécouvertes au XIXe siècle par l’école française d’archéologie. En empruntant l’avenue des Processions, on rejoint le sanctuaire d’Apollon et ses 4 temples puis on rejoint la « Terrasse des Lions » sur laquelle se trouvaient 9 statues de lions en marbre, il en reste 5 aujourd’hui. Tout proche, on trouve les ruines d’un quartier urbain, puis je me dirige vers le musée, très intéressant. 

Je me dirige ensuite vers la Terrasse des Dieux étrangers, des temples dédiés à des dieux syriens et égyptiens. De là, on peut rejoindre le mont Cynthe qui culmine à 113m de haut, la vue sur le site, Délos et les Cyclades y est superbe. Finalement, la visite se termine par le quartier des théâtres où l’on trouve de riches villas hellénistiques, certaines avec des mosaïques remarquablement bien conservées. Il faut compter environ 3h pour visiter l’île.

Après cette visite, nous retournons sur le bateau afin de déjeuner puis de naviguer vers Rhénée, nous n’y débarquons pas, mais nous profitons d’une des baies pour faire du snorkelling, le coin n’est pas exceptionnel, mais cela fait une belle baignade. Puis c’est le retour à Mykonos pour une soirée tranquille à me balader et à diner à Little Venice.

Onzième journée : de Mykonos à Nauplie

La matinée est tranquille, j’étais fatiguée et je suis donc restée à l’hôtel jusque’à mon transfert au port en début d’après-midi. Il faut 2h30 de ferry afin de rejoindre Le Pirée et ensuite une heure trente de voiture afin d’arriver à Nauplie dans le Péloponnèse, à suivre dans un prochain article.

Pour plus de photos, c’est ici.

Naxos, la plus grande des Cyclades

Naxos, la plus grande des Cyclades

Après mes deux jours à Santorin, j’ai passé 4 jours à Naxos, la plus grande des Cyclades, réputé sauvage et rural, elle est surtout beaucoup moins touristique que Santorin. J’ai prévu de passer 4 jours sur cette île à découvrir ses villages, ses montagnes et ses plages.

Quatrième journée : de Santorin à Naxos

J’arrive à Naxos en 1h30 de ferry depuis Santorin. De là, je rejoins l’agence de location afin de récupérer la petite voiture de location qui va me permettre d’explorer l’île.

Je me rends d’abord à mon hôtel avant de repartir en milieu d’après-midi vers Eggares, on y trouve un mini musée de l’huile d’olive, quelques infos intéressantes, mais surtout il est possible de gouter des huiles, des tapenades… un délice, j’en ai profité pour acheter une huile d’olive au basilic et des olives confites.

Après cette visite, j’ai pris la direction des ruines du temple de Déméter, datant de 530 av. J.-C.. C’est un temple en marbre dédié à la déesse de l’agriculture et des moissons.

En fin de journée, je me rends à Vivlos pour observer le coucher du soleil depuis les ruines de 3 moulins, pour le coucher du soleil ce soir-là, ce n’est pas l’extase, mais le site et la vue sont vraiment sympas. Puis je pars diner à Plaka, dans un restaurant le long de la plage.

Cinquième journée : Naxos

Réveil moins tôt que les jours précédents et ce n’est donc que vers 10h30 que je quitte l’hôtel pour aller vers le centre de l’île. Plusieurs arrêts photos le long de la route et des routes de montagnes font que j’arrive finalement à Apirathos en fin de matinée. Ici, assez facile de se garer, il y a un parking puis je pars explorer les ruelles de ce joli village au cœur des montagnes. En dehors de la rue principale avec ses restaurants et boutiques, le reste du village est bien calme.

C’est également ici que je déjeune dans une taverne où l’accueil est charmant. Je déguste de la feta frite, un délice suivi d’une tout aussi excellente salade grecque, les tomates sont excellentes!!! Par contre le café grec non filtré, je ne suis vraiment pas fan!!!

En début d’après-midi je quitte le village, direction le nord de l’île afin de visiter d’autres villages, d’abord Koronos. Pas de parking ici, c’est donc le long de la route principale que je me gare, sur les hauteurs du village, il faudra donc descendre et donc remonter ensuite afin de visiter ce très agréable village. Je déambule presque seule dans ce village à flanc de montagne. C’est aussi l’un des plus anciens villages de l’île.

Après une autre longue route de montagne, je finis par rejoindre en milieu d’après-midi Apolonas un ancien village de pêcheurs au nord de l’île. Le village est minuscule, il me faut donc que quelques minutes pour en faire le tour, mais c’est un agréable endroit pour s’asseoir et contempler la mer avec une glace. Non loin du village, on trouve un kouros, le vestige d’une statue qui se trouve dans une ancienne carrière de marbre, les kouros sont laissés à l’abandon pour malfaçon. Celui-ci date du 6e siècle av. J.-C.

Finalement, je reprends la route afin de rejoindre la ville principale de Naxos, Chora, où l’on retrouve en autre la porte du temple d’Apollon, un sanctuaire commencé au 6e siècle av. J.-C., mais jamais terminé, il n’y a donc que la portera, un spot incontournable pour observer le coucher du soleil.

Je termine la journée au Elizabeth’s Garden, une taverne de spécialité grecque où je teste le pastitio, un plat composé de pâtes, de viande hachée et béchamel. C’est une adresse que je recommande, en plus ils offrent des fruits pour le dessert.

Sixième journée : Naxos

Deuxième journée à Naxos, en matinée, je traverse l’île afin de rejoindre Moutsouna, un petit village balnéaire se trouvant sur la côte est de l’île. La route qui descend en lacet est magnifique et le village minuscule, est très agréable, c’est l’endroit parfait pour déjeuner ou boire un verre au bord de l’eau.

À la mi-journée, je retourne vers le centre de l’île pour déjeuner à Halki, l’ancienne capitale de l’île. C’est un village charmant, où il fait bon de déambuler au milieu des ruelles, j’ai eu un gros coup de cœur pour ce village avec ses maisons à la chaux blanche, ses abris fleuris… On y trouve également la distillerie Vallindras, où est produit le Kitron, une liqueur à base du cédrat, un gros citron local. C’est très petit, mais intéressant à visiter.

Je pars ensuite vers les montagnes du centre de l’île, la route passe près d’impressionnante carrière de marbre avant de rejoindre Mili où l’on retrouve deux Kouros, celui de Flerio, facile d’accès, il est nettement plus petit que celui d’Apolonas, mais intéressant quand même. Tout proche, après 10 min de grimpette sur un chemin un peu accidenté, on trouve un troisième kouros, celui de Faranghi, qui à défaut d’être le plus beau, se trouve au milieu d’un beau point de vue.

Puis, je me dirige vers Chora pour visiter la ville et surtout de Kastro, la vieille ville de Chora, l’un des plus réputés des sites médiévaux des Cyclades. Je déambule au milieu des petites ruelles avec de magnifiques demeures du XIVe et XVe siècle. Au sommet, un château domine le panorama. C’est une visite rapide, mais intéressante.

Finalement, je termine ma journée à Agia Anna pour le coucher du soleil près d’une jolie petite église située au bord de la mer. 

Septième journée : Naxos

Dernière journée à Naxos et comme il fait beau et qu’il n’y a pas de vent, je profite toute la journée de la plage à Plaka. Fin septembre, c’est assez calme, il n’y a pas trop de monde et c’est très agréable.

Huitième journée : de Naxos à Mykonos

Ce matin, je quitte Naxos, afin de rejoindre Mykonos, troisième et dernière île des Cyclades que je visite lors de ce voyage en Grèce. Je quitte l’hôtel vers 10h afin de rendre la voiture, il est encore un peu tôt pour le ferry, je patiente donc dans un café face au port.

Le départ est prévu à 11h50, mais il y a un peu de retard et j’embarque à 12h05. En moins de 10 minutes, le bateau accoste, débarque et embarque voiture et passager avant de repartir. C’est de l’efficacité!!! Et finalement vers 13h j’arrive à Mykonos, ce sera à découvrir dans un prochain article.

Pour plus de photos, c’est ici.