La République dominicaine : entre Christophe Colomb et Pirates des Caraïbes.

La République dominicaine : entre Christophe Colomb et Pirates des Caraïbes.

Alors que le froid s’installe à Montréal, j’ai pris une semaine de vacances en République dominicaine. Entre farniente et quelques visites, ce fut une super semaine de vacances, un peu courte… Mais bon, on ne va pas non plus se plaindre d’avoir des vacances!!! Les premiers jours, je n’ai pas fait grand-chose, à part profiter du club : piscine, mer, un peu d’aquagym, du tir à l’arc et même un massage.

Mardi, petite sortie du club pour aller nager avec les dauphins. C’est possible en République dominicaine. Ça se passe dans un parc aquatique, et avant les dauphins, on fait un petit détour par les perroquets et les otaries.

Après ça, direction, les vestiaires pour se mettre en maillot de bain. Il faut aussi enlever tous les bijoux, même les élastiques ne sont pas permis, puis direction le bassin en mer. J’étais pas très fière au début, ça fait quand même un peu flipper. Puis, on finit par se détendre. On fait d’abord connaissance avec le dauphin, celui avec lequel j’ai nagé s’appelle Cacique, c’est un mâle. Puis, on fait quelques jeux avec : bisous, danse, traction par le dauphin, saut au-dessus de nos têtes… C’est sympa, mais ça passe vraiment vite, on aimerait rester plus longtemps dans l’eau.

Après les dauphins, retour sur la terre ferme pour un petit spectacle de perroquets, puis un autre avec une otarie.

Mercredi, c’est une sortie plus culturelle : visite de Santo Domingo. Départ matinal, pour visiter la plus ancienne capitale du Nouveau Monde.

Premier arrêt de la journée, le Faro a Colòn : un immense monument qui a été fini en 1992, pour les commémorations du 500e anniversaire de la découverte du Nouveau Monde. En son centre se trouve la dépouille de Christophe Colomb. Deuxième arrêt, le palais présidentiel. L’après-midi est consacrée à la zone coloniale. Nous passons d’abord devant l’Alcázar de Colón, palais construit par Diego Colomb, fils de Christophe Colomb, quand il était gouverneur et vice-roi des Indes. Ensuite, nous visitons le museo de las casas reales, bien avant d’être transformés en musée, ces deux imposants palais étaient le siège des principales institutions royales. Ils abritaient la capitainerie générale ainsi que la Trésorerie royale et l’Audience royale. Le musée expose des trésors retrouvés dans les eaux dominicaines et retrace l’histoire des débuts de la Conquête jusqu’en 1821, date de la première indépendance. Puis c’est la visite du Panteón Nacional, cette ancienne église jésuite, construite entre 1714 et 1745, a subi une série de transformations avant de devenir un panthéon en 1955. L’édifice abrite depuis cette date les dépouilles des héros de l’histoire dominicaine. La journée se termine par la visite de la Catedral Santa María La Menor Primada de América, la première cathédrale du Nouveau Monde. Elle a abrité les restes de Christophe Colomb jusqu’en 1992.

Le jeudi, de nouveau farniente avant de faire une dernière excursion vendredi. Cette fois c’est la visite de l’île de Saona : petit paradis tropical. C’est sur cette île qu’une partie du premier Pirates des Caraïbes a été filmé. Le premier arrêt de la journée est pour une baignade dans une piscine naturelle. Quelques brasses et, détente avec un verre de rhum!!! Puis, nous rejoignons une plage de Saona pour un repas typique dominicain avant une séance de snorkeling. Le retour se fait à bord d’un catamaran au son du Merengue, de la Bachata, du Raggaeton et de la salsa.

Le soir au retour au club, j’ai le droit à une petite médaille… Et oui j’ai gagné 2 concours de tir à l’arc cette semaine!!!

Samedi, pour ma dernière journée, je refais un petit message avant de profiter des installations. Le retour dimanche est un peu dur, et oui il fait -12 ressentis -18, l’amplitude est rude.

Les merveilles historiques du Yucatán

Les merveilles historiques du Yucatán

Après le Quintana Roo, le Chiapas et Campeche, c’est dans le Yucatán que je passe mes 3 derniers jours au Mexique.

Mercredi, visite de la cité maya d’Uxmal qui signifierait « Trois fois construites ». La légende prétend qu’une vieille sorcière habitant près d’Uxmal trouvera un jour un oeuf qui donnera naissance à un nain capable de prédire le futur. On l’appellera le Devin. Ce dernier, qui découvrira un tukul (instrument à percussion en bois) dans les cendres de foyer, se mettra à en jouer. Toute la région entendra le son de l’instrument. Le roi d’Uxmal, sentant la mort proche, fera venir le devin à la cour. Il le soumettra à plusieurs épreuves dont celles de construire 3 fois la pyramide en une nuit, épreuve dont il sortira vainqueur, avant de lui demander de briser une poignée de cocoyoles (fruit très dur) sur son crâne à l’aide d’une massue en pierre. Le nain s’exécutera victorieusement tandis que le souverain, qui devra se soumettre à son tour à l’épreuve, périra au premier coup. Le titre royal reviendra ainsi au nain.

Ensuite direction le village de Muna, afin de découvrir l’art de la poterie artisanal dans l’atelier de Patricia, une femme maya qui perpétue l’art de la céramique avec toute sa famille.

Après cette visite direction l’hacienda de Sotuta de Péon où nous mangeons un véritable repas Yucathèque, très bon mais un peu copieux : je n’ai pas réussi à finir mon assiette.

Enfin dernière étape de la journée, nous nous rendons à Merida : capitale du Yucatán. Cette ville fut construite en 1542 sur le site de la ville maya T’ho, un centre de la culture et d’activités mayas depuis des siècles. De ce fait, de nombreux historiens considèrent Mérida comme la plus ancienne ville continuellement occupée dans les Amériques. Cette fondation marqua l’occupation définitive de la région par les Espagnols.

Jeudi, départ de Mérida pour une dernière petite visite : le paseo Montejo (en l’honneur du fondateur de la ville : Francisco de Montejo). C’est l’avenue la plus importante de Mérida, le tracé est inspiré des grands boulevards français et en particulier des Champs-Élysées. Nous retrouvons tous au long de cette allée d’anciennes demeures ressemblant aux hôtels particuliers parisiens ainsi que des monuments comme le Monumento a la Patria.

Ensuite direction Izamal, en chemin arrêt dans un cimetière maya très coloré. Izamal est connue dans le Yucatán comme la « ciudad amarilla », car la plupart des maisons de cette ville coloniale sont recouvertes d’une peinture de couleur ocre. Nous visitons le monastère franciscain de saint Antoine de Padoue qui fut bâti avec les pierres de la pyramide maya qui existait à cet endroit.

Après Izamal, direction Chichén Itzá, surement le plus connu des sites mayas. Nous déjeunons sur place au rythme des danses Yucathèque et sous un soleil de plomb nous commençons notre visite qui nous mène vers « El Castillo ». Une pyramide qui provoque au moment des équinoxes de printemps et d’automne, grâce à son orientation et sa forme pyramidale, des ombres qui font croire à l’ondulation d’un serpent : le fameux « serpent à plumes ».

Et me voilà arrivée à vendredi, dernier jour au Mexique, petite visite de Valladolid : son marché, sa place, son église… Puis retour vers Playa del Carmen pour une dernière baignade dans la mer des Caraïbes avant le départ vers l’aéroport de Cancún et le retour à Montréal.

Du Chiapas à Campeche

Du Chiapas à Campeche

Depuis le sud du Quintana Road, une longue route nous attend afin de rejoindre Palenque dans le Chiapas, où nous dormons le soir. Nous avons pu profiter de la piscine, elle n’était d’ailleurs pas très fraiche : on avait l’impression d’entrer dans son bain.

Le lundi matin, visite de l’un des plus importants sites archéologiques de la civilisation maya en Méso-Amérique : le site de Palenque, construit en l’honneur de rois mayas et pour son emplacement au milieu de la jungle.

Il parait d’ailleurs qu’uniquement 5% du site a été découvert. Le reste se trouve au milieu de la jungle qui entoure le site. On se sent comme Indiana Jones au milieu de cette jungle.

Après cette visite, petit rafraîchissement avec une baignade dans une chute : Misol-Há, puis déjeuner.

L’après-midi est consacré à la visite de la ville de Palenque, une ville typique du Mexique.

Mardi, 630 km de bus afin de remonter la quasi-totalité du Yucatán en longeant le Golfe du Mexique.

À midi, petit arrêt pour manger et se baigner dans le Golfe ensuite direction Campeche, ville fondée en 1540 par Francisco Montejo. La particularité de cette ville est qu’aux XVIe et XVIIe siècles, les attaques constantes des pirates obligèrent les Espagnols à édifier une muraille autour de la ville.

Escapade dans le Quintana Roo

Escapade dans le Quintana Roo

Me voilà au Mexique pour une dizaine de jours, d’abord 2 jours à Playa Del Carmen et j’en profite pour bronzer, et pour me reposer avant le circuit qui commence demain.

Au programme : farniente !!! 

Baignade dans une eau turquoise et chaude puis sieste et un peu de lecture : c’est le bon moment pour lire des livres que j’ai achetés il y a des mois et que je n’ai jamais lus par « manque de temps ».

Le troisième jour, départ tôt le matin de Cancún pour cette première journée de découverte du Mexique.

Direction Tulum dans le Quinta Roo, cité maya fortifiée dominant la mer, Tulum est vraiment un port précolombien magnifique.

Tulum est l’ensemble archéologique le plus important de la côte, mais également le plus impressionnant, car il surplombe les Caraïbes du haut des falaises sur lesquelles il repose.  Ce qui est dommage, c’est le nombre de touristes, on est si près de Cancún et de Playa Del Carmen que les touristes sont en grand nombre.

Ensuite direction la plage de Tulum pour un déjeuner les pieds dans le sable et détente dans la mer des Caraïbes. Une superbe plage et encore très peu dénaturé par les grands complexes hôteliers. Elle est souvent citée comme étant l’une des plus belles plages du monde.

Tulum à un côté hippie/hipster.

En fin de journée, direction Chetumal où nous dormons.

Dimanche matin départ de l’hôtel direction Kohunlich, cité maya qui connait son apogée lors de la 2e partie du premier millénaire apr. J.-C. (600 à 900). La structure la plus impressionnante comporte des masques représentant les différents âges de la vie.

Très belle cité que nous avons visitée avec peu de pluie. Une pluie bienvenue tant la chaleur est étouffante. 

Ici, on est bien plus tranquille qu’à Tulum, non loin de la frontière avec le Bélize, le site se trouve suffisamment loin de Cancún pour que les touristes venant en tout inclus ne soient pas là.

Cuba, l’envoutante perle des Caraïbes

Cuba, l’envoutante perle des Caraïbes

Me voilà pour quelques jours au pays du rhum, des cigares, de la salsa et de la « revolución »…

Jeudi 21 avril après le boulot direction l’aéroport de Montréal pour prendre mon vol pour La Havane. Arrivée tardive : je prends possession de ma chambre d’hôtel dans le quartier Parque Central et Prado à 3h30 du matin, direction mon lit. Et là en voulant mettre le réveil, je cherche et retourne tous mes bagages je me rends compte que mon cellulaire à disparu, après 30 minutes de recherche infructueuse je me décide à descendre à la réception : on sait jamais j’ai pu l’oublier là… Vain espoir : il n’y a pas de portable. Je me retrouve alors sans heure (je n’ai pas de montre) et je vous promets c’est galère… Je demande donc à la réception de me réveiller.

Vendredi, réveil à 9h30 (le petit déjeuner est servi jusqu’à 10h) direction La Habana Vieja, véritable cœur touristique de la ville et inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.

J’emprunte la calle Obispo, l’une des principales rues piétonnes de La vieille Havane et au son des airs cubains je me balade de plaza en plaza à la découverte de La Havane coloniale. Je marche d’abord sur les traces d’Hemingway : El Floridita, son restaurant préféré, La Bodeguita del Medio où il avait l’habitude de prendre un mojito et enfin l’Hotel Ambos Mundo qui l’a accueilli dans les années 30.

Ensuite direction le canal afin d’admirer les fortifications de la ville et de rejoindre la Plaza de Armas qui renferme un parc aux arbres fleuris sous lesquels je me suis cachée du soleil de midi au milieu des bouquinistes.

C’est par la calle Oficios que j’ai rejoint La Plaza de San Francisco, deuxième plus ancienne place de La Havane (la plus ancienne étant La Plaza de Armas) et c’est ainsi que s’est déroulée la suite de mon après-midi.

Vers 16h, retour à l’hôtel et petit plongeon dans la piscine afin de se rafraichir puis direction la chambre pour une douche bien méritée et se préparer pour la soirée.

Je m’attable au bar de l’hôtel et je bois un Cuba Libre au son de la musique cubaine avant de monter au restaurant qui jouit d’une des meilleurs vus de la ville. Ce soir, c’est diner-spectacle : musique et danses cubaines.

Samedi, je me lève tôt : 6h30, départ pour une excursion dans la vallée de Viñales et la province de Pinar del Río. Dissimulées dans des paysages magnifiques, les huttes de séchage du tabac constituent les symboles de la province.

Premier arrêt de la journée dans la ville de Pinar del Río afin de visiter la fabrique de Guayabita del Pinar, un alcool typique de la région. Ensuite direction la vallée de Viñales et découverte de la Cueva del Indio, une grotte formée d’un réseau de galeries souterraines naturelles. La visite se fait en partie à pied et à bord d’une barque sur une rivière souterraine, El Abra del Ancón. Il paraît que ces grottes ont servi de refuge aux Guanahatabeys(les Autochtones de Cuba) après la conquête du territoire par les Espagnols.

Nous avons repris la route au milieu des Mogotes, des montagnes de calcaires, pour nous diriger à notre lieu de déjeuner : le Mogote Dos Hermanas, sur les flancs duquel une murale représente l’évolution de l’homme (Murale de la Prehistoria). La journée s’est ensuite terminée par la visite d’une culture de tabac.

Enfin dimanche, je dors un peu, réveil à 9h et direction la plage, Playa del Este à environ 30 min de bus du centre de La Havane, une petite baignade, 45 minutes à faire la crêpe sur la plage et retour à La Havane. Eh oui dernier jour et encore plein d’endroits à voir. Ces 45 minutes de bronzage m’ont d’ailleurs été fatales, 3 jours après j’ai encore mal, j’ai pris des coups de soleil comme jamais !!!

Direction El parque central et sous les conseils de plusieurs amis je me suis trouvé un taxi et j’ai négocié 2h de visites de La Havane à bord d’une vieille américaine.

Nous avons fait le tour des plus importants sites touristiques de La Havane, Le Castillode los Tres Reyes del Morro et la Fortaleza San Carlos de la Cabaña : 2 des plus importantes constructions militaires de La Havane d’où nous avons une vue superbe de La Havane. C’est aussi ici que Che Guevara installa ses quartiers généraux.

Puis, passage par Le Vedado, quartier chic de La Havane construit au début de XXe siècle avec l’arrivée des touristes américains, pour se rendre au cœur de la Plaza de la Revolución, lieu de grandes manifestations de masse tel que celle de la semaine dernière pour célébrer le 50e anniversaire de la victoire de la baie des Cochons. Ma visite de La Havane à bord d’une vieille américaine s’est terminée par le quartier de Miramar : beaucoup des villas de ce quartier ont été abandonnées par les Cubains qui désertèrent l’île lors de l’arrivée au pouvoir de Fidel Castro en 1959, maintenant elles abritent les ambassades et les personnalités du régime.

Ensuite, retour à l’hôtel, dernier petit plongeon dans la piscine et visite du quartier du parque central et du Prado : centre politique et économique de La Havane. On y retrouve les grands hôtels de La Havane, plusieurs palais Art déco, El Capitolio et le Prado : la principale promenade de La Havane sur laquelle le soir on peut y voir évoluer des danseurs.

La Havane est vraiment une ville superbe, dommage que certain endroit soit délabrés. La révolution y tient une place importante, le Che Guevara est un héros : il n’est pas possible de faire 100m sans voir son portrait. Enfin pas de risque de voir un Mc do en plein centre historique : il n’y en a pas, le coca est dur à trouver, les marques de cigarettes américaines également et à part les vieilles américaines je n’ai pas vu de voiture américaine, on y trouve plutôt celles de marque européenne ou surtout les russes.